Bonjour à tous
Depuis quelques temps je m'acharne à montrer aux étudiants (Licence et préparation
CAPEPS) que l'EPS est un lieu de pratiques, d'expériences qui ne peuvent se concevoir sans lien avec des notions essentielles telles que le plaisir, la convivialité, les sensations de
bien-être, ...
Ma préoccupation vient du fait qu'ils mettent les connaissances théoriques
(institutionnelles, scientifiques, didactiques, ...) comme unique présupposé à leurs propositions d’enseignement. Il en résulte le plus souvent une EPS extrêmement sérieuse, aseptisée où la
réflexion est rationnelle certes, mais peu orientée par les enjeux cités plus haut. La « motivation » est perçue de manière scientifique (psychologie de la motivation) mais peu
« pédagogiquement ».
Cela conduit à deux dérives :
- les élèves n’y « trouvent pas leur compte »
- une telle EPS donne-t-elle vraiment envie aux lycéens des terminales de s’engager dans la formation aux métiers d’enseignants, d’animateurs, de cadres sportifs, … ? (actuellement le faible flux d’étudiants risque de conduire à la fermeture de la filière pour les jeunes de l’Ile)
Au delà du constat je m’adresse à mes pairs pour trouver les moyens de changer cette représentation. Nous sommes confrontés, me semble-t-il, à cette même question, que ce soit au collège, au lycée ou au lycée professionnel.
Comment envisagez-vous le plaisir, le bien-être dans vos enseignements ?
Comment attirer des jeunes vers cette formation que vous avez choisie avec enthousiasme en votre temps ?
Vos expériences sont incontournables !
N’hésitez plus à écrire ! Le temps presse et toutes les idées ou les critiques sont bienvenues !
Et nul besoin d’aseptiser les réponses !
Bernard Barel qui essaye seulement de ne pas baisser les bras dans cette tourmente.
PS : pour alimenter le débat deux « liens » sur le blog concernant le « plaisir en EPS »